Dans cet extrait la danseuse garde le même rythme tout le long et se laisse tomber avec une confiance qui paraît suicidaire.
J’aime particulièrement ce duo de Pina Bausch que l’on peut retrouver dans le film Pina de Wim Wenders. Il me rappelle que je peux me laisser tomber dans les bras de la vie. Elle sera toujours là pour me rattraper.
J’imagine que ça peut paraître un peu naïf d’écrire cela mais c’est la sensation que j’ai. L’impression d’avoir une présence bienveillante à mes côtés, attentive comme cet homme à chacun de mes mouvements.
Dans cet extrait la danseuse garde le même rythme tout le long et se laisse tomber avec une confiance qui paraît suicidaire.
Comme elle, lorsque j’ose quelque chose de nouveau, je me laisse tomber dans le vide et je ne sais pas si quelqu’un va me rattraper. Et à chaque fois, j’ai l’impression que la vie me rattrape, que le résultat soit positif ou négatif, la vie me rattrape et me relève.
D’une démarche mi-confiante mi-hésitante, elle avance. Je m’identifie aussi bien à cela : je ne sais pas trop où je vais, mais j’y vais et me laisse tomber dans les bras de l’inconnu…
Voici l’extrait en question :